Nous sommes à Houplines, près de Lille, en 1903. Jaurès y vient en soutien aux ouvriers du textile alors en grève. Jaurès, député socialiste, conclut son discours :
« Pendant ce temps, notre devoir à nous, propagandiste socialiste, notre devoir à nous, représentant politique de la classe ouvrière, sera dans la mesure de nos forces, partout dans le pays, au Parlement, devant les prolétaires et devant les assemblées, d’aller partout crier votre misère, crier votre droit, appeler tous les prolétaires à vous soutenir, tous les républicains à vous faire justice et c’est dans cette espérance que j’acclame avec vous la justice sociale et la solidarité ouvrière ».
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Quelques jours après, Jaurès dénonçait à la Chambre l’attitude du patronat qui refusait, dans la négociation avec les grévistes, tout arbitrage, et parvint à faire voter par la Chambre une expression de sympathie pour la grève… qui permit aux ouvriers de sortir vainqueurs du bras de fer que le patronat avait imposé.
En pdf, l’intégralité des discours de Jaurès prononcés lors de ces grèves tels que publiés dans la Revue socialiste fin 1903… : revue_socialiste_11-1903